Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai terminé une journée en me disant :

« J’ai été occupé… mais est-ce que j’ai vraiment avancé ? »

Comme dirigeant et coach, j’ai longtemps été pris dans cette spirale où je répondais à tout, tout le temps — sans jamais avoir le sentiment d’être pleinement maître de mon temps.
Et un jour, j’ai compris : le temps est une ressource comme une autre… et il se gère comme un budget.

Depuis que je l’aborde ainsi, j’ai gagné en clarté, en équilibre et en impact. Et, très concrètement, j’ai récupéré 7 heures par semaine — sans rallonger mes journées. Voici comment.

🎯 1. Tout part des objectifs

Je me fixe régulièrement des objectifs ambitieux. Mais à une certaine époque, je ne prenais pas toujours le temps de planifier les activités nécessaires pour les atteindre.

Aujourd’hui, j’en ai fait un réflexe : si une action me rapproche d’un objectif important, je la planifie tout de suite dans mon agenda.
Et je le fais avant que les urgences, les imprévus ou les distractions ne viennent s’imposer.

📊 2. Ce que les chiffres m’ont appris

En creusant les données, j’ai réalisé que je n’étais pas seul à perdre du temps inutilement. Voici ce que révèlent certaines études canadiennes :

• Plus de 50 % des travailleurs canadiens déclarent que le stress financier nuit à leur concentration.

• Ils consacrent en moyenne 3 h par semaine à gérer ces enjeux… sur leur temps de travail.

• 69 % des employés rapportent des signes de burnout.

• Et l’absentéisme lié au stress coûte 16,6 milliards $ par an aux entreprises canadiennes.

Ajoutons à ça les interruptions fréquentes (notifications, appels, suivis), et on comprend vite pourquoi on finit la semaine sans avoir touché à ses priorités.

🧭 3. La matrice qui a tout changé

La matrice d’Eisenhower. Je la connaissais. Mais je ne l’utilisais pas vraiment.

Le jour où j’ai décidé de l’appliquer sérieusement, j’ai compris pourquoi mes journées débordaient :

En classant mes activités, j’ai découvert que plus de la moitié de mon temps partait dans les Quadrants III et IV. Des urgences qui n’en sont pas vraiment. Des tâches que j’aurais dû déléguer. Des sollicitations qui n’avaient rien à faire dans mon horaire.

🔍 4. Ce que j’ai changé (et que tu peux faire aussi)

Voici les ajustements que j’ai apportés, et qui m’ont permis de reprendre le contrôle :

• Je planifie mes priorités de la semaine chaque lundi matin, en lien direct avec mes objectifs.

• Je bloque des périodes de Deep Work (1h30 sans interruption, téléphone éteint, notifications coupées).

• Je délègue ce qui est important mais répétitif, ou qui ne requiert pas mon expertise.

• Je dis non à ce qui n’apporte pas de valeur réelle.

• Et surtout, je fais de mon agenda un outil stratégique, pas un simple fourre-tout.

✅ 5. Le résultat : 7 heures par semaine de mieux

Ces ajustements m’ont permis de récupérer plus de 7 heures par semaine.
Pas parce que je travaille plus. Mais parce que je perds moins de temps sur le superflu.

J’ai remplacé le « je manque de temps » par « je choisis mieux où je le mets ».

C’est une posture. Un choix de leadership. Et une forme d’engagement envers moi-même.

🔁 6. Et toi, quelle sera ta prochaine minute gagnée ?

Voici un plan simple pour commencer dès cette semaine :

🎙️ En conclusion

Aujourd’hui encore, je me laisse parfois happer. Mais j’ai acquis une boussole :
si mon temps est mal utilisé, je le ressens rapidement dans ma clarté, dans mon stress… et dans la qualité de mes décisions.

Alors je me recentre. Je recadre. Et je me rappelle que :

Le leadership commence dans l’agenda.
Et chaque minute protégée est une minute regagnée pour ce qui compte vraiment.